Biographies

ALBERT CIAMIN

Albert Ciamin est né le 1 er mars 1926. Il est co-fondateur du groupe La Miougrano de Fréjù Claude Piazza, Michel Roberto, Paul Roux, Pascal Toti, et l’abbé Maurice Toti, en 1959. Il est le président de ce groupe folklorique provençal jusqu’à son décès en octobre 2002.

Docteur en médecine (il était médecin à Fréjus lors de la catastrophe de Malpasset), historien local, conférencier, le Dr. Ciamin est un érudit et un esthète, passionné par l’histoire locale de la Provence et la généalogie. Président du syndicat d’initiative, Maître d’Oeuvre du Félibrige, il a œuvré toute sa vie pour le maintien et la restauration des traditions provençales et plus particulièrement fréjusiennes. A l’origine du renouveau des fêtes traditionnelles fréjusiennes, il a écrit aussi de nombreux textes pour les spectacles, les manifestations, ou encore les cérémonies de La Miougrano.

Quelques unes de ses œuvres de ce poète, homme de lettres et de culture, ont été publiées en 2003 dans un ouvrage posthume qu’il avait souhaité, intitulé «A l’ombre d’un jardin».

PAUL ROUX

Paul Roux est né le 7 février 1921. En 1959, il est un des membres fondateurs de La Miougrano. Par ses talents littéraires et linguistiques, il s’élève rapidement dans la hiérarchie félibréenne et devient Capoulié (successeur de Frédéric Mistral) en 1982.

Après des études des Langues classiques, il obtient le Certificat de langue et littératures provençales et un doctorat d’Etat es lettre et sciences humaines. Nommé professeur à Arles, à Draguignan, puis au Lycée Saint-Exupéry, de Saint-Raphaël, il est aussi chargé de cours complémentaire à l’Université de Provence, à l’Université de Nice et de La Garde et à l’école Normale du Var, à Draguignan.

Parallèlement, il s’engage en 1953 au sein du félibrige et y obtient rapidement des responsabilités. Il devient Maître d’œuvre en 1967, Félibre Majoral en 1976, Cigalo di Mauro et enfin Capoulié (Président) de 1982 à 1989.

Conférencier, il est l’auteur de nombreux travaux et articles sur la langue et la littérature provençales ainsi que sur la dialectologie et l’onomastique en Provence.

Il décède à Fréjus, le 29 janvier 1991.

Le 31 janvier 1992 était inauguré à Fréjus, au quartier de Caïs, l’Ecole primaire Paul Roux alors qu’étaient publiés en 1995 des mélanges dédiés à la mémoire de Professeur Paul Roux (Edition de l’A.V.E.P, La Farlède)

MONIQUE ORLANDINI

Ces éléments ne diront jamais toute l'épaisseur et la profondeur de son âme, tout l'amour d'une mère, toute la richesse de ce qu'elle a vécu, mais nous savons que c'est Dieu seul qui nous connaît vraiment, qui voit en définitive ce que nous sommes et perçoit toute la fécondité d'une vie.

Monique est née le 6 mai 1944 à Fréjus. Elle y a passé toute sa vie. Scolarisée à l'école maternelle, primaire et secondaire au centre ville, elle poursuit ses études au lycée Bristol de Cannes d'ou elle sort avec un diplôme de comptabilité.

En 1959, jeune paroisienne à la cathédrale elle assiste le Père Maurice Toti dans son projet de création d'un groupe folklorique. La Miougrano naît. Elle en est un menbre fondateur,une excellente danseuse et très

rapidement une dirigeante. Elle se passionne pour ce groupe. Trésorière pendant plus de 20 ans elle en devient présidente au décès du Docteur Ciamin en 2003.

Pendant prés de 50 ans elle a formé des quantités de danseurs et danseuses, elle a chanté à la chorale mais, surtout, c'est elle qui a créée et fabriqué la majorité de nos costumes. D'un goût très sûr et d'une compétence inégallée elle a su faire de la Miougrano un groupe de réference et de qualité.

Après son diplôme de comptable elle travaille dans diverses entreprises, et se marie le 14 juin 1969 avec Claude Orlandini, Tambourinaire, (qu'ellea bien sûr !), rencontré à la Miougrano.

A la naissance de ses enfants Cécile et jérôme elle s'arrête de travailler et se consacre à leur éducation. Elle s'occupe également de ses parents jusqu'à leur décès. Sa maman Madame Lyan est morte il y a juste un an le 25 septembre 2006.

Elle a la joie d'être grand-mère de deux adorables petites filles dont elle s'est occupée énormement. Partageant son temps entre sa famille et la Miougrano. Toute sa vie a été cela : donner.

Car elle n'a jamais compté son temps et son énergie, elle coud pour rien, dépanne tout le monde.

Elle était aussi menbre active à l'assosciation des << Amis du pays de fréjus >> qui gère le musée d'histoire locale. Elle en était un pilier, en s'occupant bien évidement des costumes.

Affectueusement, les jeunes de la Miougrano l'avaient adoptée comme leur tante, ils l'appelaient tous : Tatie Momo !!!

Nous savons qu'elle a été une femme de foi dont la vie a été imprégnée de léévangile, il faut en rendre grâce à Dieu.[...] Elle s'est éteinte doucement, entourée de prières, en ayant donné jusqu'au bout le témoignage de sa gentillesse. Il faut aussi en rendre grâce à Dieu.

Avec le père Toti, le docteur Ciamin et d'autres, elle fait maintenant partie de l'Eglise du ciel, mais puisque Jésus nous dit qu'il y a plusieurs demeures dans la maison de son Père, je dirai de la Miougrano du ciel.